Sitelle torchepot

Carte d'identité:

Nom scientifique: Sitta europaea

Famille : Sittidae 

Longueur:  13,5 cm

Envergure: 26 à 27 cm

Poids: 20 à 25 g

Longévité max connue: 12 ans

Son nom décrit sa capacité à réduire l’entrée de son nid par des boulettes d’argile (torchis, torcher).

Habitat:

Elle vit dans les forêts à essences mixtes (chênes et hêtres), les parcs, bois et vergers de préférence avec de vieux arbres. Une fois son domicile choisi, elle y reste tandis que les jeunes s’établissent quelques kilomètres plus loin.

En foret, la sitelle torchepot se montre relativement craintive et se tient souvent dans le haut des grands arbres. Dans les jardins, elle appris a ne pas redouter l'homme et si elle demeure prudente, elle tolère sa présence à une distance raisonnable. 

Parvenir à observer la sitelle torchepot, c'est repérer les arbres qu'elle affectionne et où la conduit son circuit journalier. 

Elle n'utilise pas la queue comme point d'appui comptant sur la seul force de ses doigts pour l'escalade ou la descente. Elle se faufile à la manière d'une souris, en progressant par à-coups. 

Elle ne cherche que rarement à voir du pays et n'a que de modestes capacités de vol. 

Alimentation:

La sittelle torchepot se nourrit en été principalement d’insectes et d’araignées. Les oisillons sont souvent nourris avec des chenilles. En hiver, outre les insectes etc, elle mange des graines d’arbres comme les noisettes et les faines qu’elle ouvre en martelant avec son bec faisant le même bruit qu’un pic. Elle est à l'affut de la moindre proie. A chaque arrêt, elle scrute l'écorce d'un rapide coup d'œil. Si rien ne se manifeste, elle reprend aussitôt sa course. Dans le cas contraire, elle cueille l'invertébré. Elle pratique aussi la chasse active en soulevant des écorces. 

Lorsque a saison si prête, la sitelle devient grande consommatrice de graine et de fruits secs. Elle adore les mangeoire. 

Nidification:

Hauteur de la loge: de 2 à 6 mètres

Nombre de pontes:  1

Nombre d'œufs: 6 à 8

Durée de l'incubation:  15 jours

Séjour au nid: 24 jours

Mâle et femelle se rencontrent parfois dès l'été suivant leur naissance et tissent dès lors des liens. Vers la fin de l'hiver, le mâle chante et doit repousser ses rivaux. Cette période agitée est ponctuée d'échauffourées qui deviennent extrêmement vives. 

La phase suivante est la recherche de logement, une cavité propice, en général, un ancien trou de pic. Il y pénètre et se montre à l'entrée et répète ce manège à plusieurs reprises afin d'inciter la femelle à une petite visite. C'est elle qui choisira le nid. 

La femelle commence par vider le nid des débris ligneux. Elle entreprend ensuite le travail de maçonnerie. Elle réduit l'orifice à l'aide de boulette de boue qu'elle étale  à l'aide de son bec en guise de truelle. 

Reste ensuite l'aménagement intérieur qui se limite à une accumulation de lambeaux d'écorce. 

Une fois la ponte déposée, c'est le mâle qui ravitaille la femelle occupée à couver. Après l'éclosion, les deux parents nourrissent les oisillons. 

Une fois l'envol mené à bien, les jeunes sitelles accompagnées de leurs parents vagabondent durant une semaine ou deux avant d'atteindre leur autonomie.